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Contre toute attente, le coupé d’état de Moscou de 1991 se solda par une victoire écrasante des conservateurs communistes. Stoppant net les réformes de Gorbatchev. La doctrine de nouvelle présidence de l’union soviétique est claire : « il est nécessaire de réaffirmer notre position de puissance majeur à l’international ».

De fait, l’URSS entame une réoccupation violente de ses bases stratégiques au sein des pays du Pacte de Varsovie. En outre, le nouveau conseil ordonne que les bases militaires abandonnées au sein du territoire russe soit remise en service, avec une insistance prononcée pour les positions en mer de Béring et en Sibérie orientale. Ces dernières sont d’une grande importance pour la nouvelle doctrine soviétique, leur position très proche des États-Unis permet d’y établir des sites de lancement de missiles nucléaires tactiques.

L’île de Namalsk fait partie des lieux important. Militarisée au début des années 1950, l’apport de grande quantité de matériel et de personnel a permis de développer ce bout de terre inhospitalière situé dans le détroit de Béring. Une industrie lourde s’y est développée grâce à la présence de ressources houillères et des laboratoires de recherches militaire chimique y ont été également implantés.

À la fin des années 1970, Namalsk est abandonné par les forces armées, entraînant la fermeture des complexes industrielles et le départ des scientifiques militaires. La totalité des infrastructures sont laissées à l’abandon, sans protection particulière.

Le peu de civil sur place se retrouvent sans travail, une grande partie d’entre eux émigrent vers le continent. Le reste, pour pouvoir survivre, s’adonne à de la récupération sur les sites abandonnés et à la contrebande. En effet, la position de l’île, situé entre l’Alaska et la Sibérie permet une communication maritime aisée entre le continent Américain et Asiatique créant ainsi, une voie secondaire pour y faire transiter des marchandises peu recommandables. Une véritable industrie du troc voit le jour et l’absence d’autorité sur l’île laisse les groupes de contrebandier faire la loi.

Cette période calme prend fin lorsque les militaires soviétiques reviennent sur l’île pour remettre les installations en service. Mais le travail est long, l’URSS manque cruellement de matériel et son économie est en berne, seules les bases militaires sont lentement réhabilitées. Pour l’instant seul un régiment d’infanterie de la garde est en position, attendant les ordres et le matériel lourd. Des scientifiques sont aussi présents, en effet la recherche dans les archives de l’académie des sciences mentionne des phénomènes étranges sur l’île et les locaux sont très souvent malades dès lors qu’ils approchent des anciennes usines. Toutefois, aucune information supplémentaire n’est disponible, elles ont disparu avec le temps et aucun scientifique présent sur l’île à l’époque n’est trouvable.

Les USA voient d’un très mauvais œil la nouvelle expansion communiste dans la zone. Tout juste sortie de la première guerre du Golfe, ils craignent qu’une alliance soviétique – moyen Orient ne voit le jour et puisse s’opposer à l’OTAN. En outre, l’île de Namalsk est proche des côtes US, pouvant devenir une menace très dangereuse dans le cas où des missiles seraient installés sur l’île. Plusieurs sources émanant de la CIA et du centre de renseignement de l’US Air Force laisse entendre que ces craintes sont fondées. En outre, un dossier existe au sein de la NSA sur les recherches secrètes menées sur l’île, mais les d’informations disponibles sont parcellaires.

Le département de la Défense US ne veut pas d’une nouvelle crise de missiles et souhaite frapper les premiers afin de marquer la fin de la réoccupation sans limite des Soviétiques. Un plan d’invasion de Namalsk est confié à l’USNORTHCOM. Les objectifs sont clairs : prendre d’assaut l’île, restaurer l’ordre et neutralisé les forces soviétiques avant qu’elles n’aient le temps de recevoir des renforts. Après plusieurs jours de discussions, le président H.W Bush vient de donner son accord pour mener l’opération. Des éléments de la 3e flotte convergence vers l’île pour y débarquer des Marines.

Surpris mais peu impressionné par la réaction américaine, le commandement soviétique vient de mettre en alerte le régiment d’infanterie de la garde posté sur Namalsk.

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