R.A.A. Or Noir IV

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Or Noir IV

Veuillez poster à la suite vos récits de cette partie.

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Rapport de mission Or Noir 4 : Master Sergeant : Chef d'Abrams SEP/TUSK
Statut : Vivant

Je suis venu, j'ai vu, j'ai survécu...

J'en ai profité pour mettre deux VDV (IA ou humains) sur orbite au corps à corps à l'obus flèche et calmer un troisième de sa rage de dent avec un plombage de 7.62mm.
J'ai abattu un Hind venu pour arracher nos scalps.
J'ai touché un T72 avec un obus mais malheureusement il a survécu.
Et pour finir j'ai abattu un soldat dont la mort réclamait l'âme depuis bien trop longtemps. Je n'ai été en quelque sorte que l'instrument du destin. (Désolé mon bon Berlioz  )

Soirée sympathique.
(Dommage que le serveur nous file entre les pattes, je sens que les dernières minutes auraient été épiques, surtout avec le ou les soldats Red au Sud de Dolorès.)

Je tiens à remercier mes parents sans qui je ne serais pas là aujourd'hui.


Fin de rapport.

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kaporalovith chiefitch Chavez, Groupe Kira, Tiberia

Mes plâtres enfin enlevés après la pluie de grenades reçue à schmalfelden, je suis affecté à un poste plus tranquille derrière la ligne de front.

Tiberia, joli village pittoresque à 5 mn de la mer , connu pour sa paella royale (riz, poulet, nouilles, moules, crabe et saucisse de Strasbourg) et ses filles de joie (Manuella la bossue, Chiquitta la borgne et Mafalda la poliopathe).

Bref, une nuit tranquille s'annonce lorsqu'un hélico nous survole. Identification positive sur Bernad Menez et aussitôt les tirs fusent vers le ciel. Un petit point noir se détache de la voilure tournante et je ne verrai jamais le parachute !

Jack décide d'aller voir ce qui se passe au point d'impact, mais un groupe de touristes égarés (genre navy seals) commence une OPA sur nos puits de pétrole près de Cayo.

Non content de nous en piquer deux, ils font péter la station service de Cayo avant que Jack et moi-même ne leurs tirions dessus (c'est là que j'ai compris que l'AK-74 à 600m c'est pas génial sans lunette !)

Jack descend un phoque et se rue à l'assaut alors que nous essayons de le rejoindre.

Quelques secondes plus tard nous entendrons les derniers mots de notre motard émérite "hain , att... eh merde chuis mort !"

Nous recevons alors l'ordre de partir vers Cayo déloger les derniers  intrus.

Alors que Kira part avec les IAs, je décide d'aller m'équiper auprès du yankee plein de trous, à moi les jumelles et la SAW ! Je vais pouvoir surveiller les forages avec ça , et distribuer du plomb si le besoin s'en fait sentir !

Dans Cayo, un blessé ne cesse d'appeler sa mère, son chien, de vouloir des clopes et de la bière. Je pars à sa recherche pour lui en coller une parce que non mais des fois c'est pas l'heure de couiner comme ça en pleine nuit !

Il a dû sentir la mort arriver et décide de se taire !

Retour en observation avec Kira. Rien ne bouge et il envoie les ia reprendre les puits de pétrole.

Abalam vient en support avec son T-90 et blaste les cahutes.

Plus que 20 minutes, le premier puit bascule, direction le second ! Les ias un peu cramées (ça aime pas la vodka les cubains !) ont du mal à progresser mais arrivent au pied du second objectif. Nous repérons deux cibles (sniper/spotter ?) dans le bled au nord ouest de Cayo, un peu loin pour moi, il faut rappeler abalam.

10 minutes à jouer, chouette on va enfin reprendre cette zone et Tarmak a roxxé du poney de son côté en reprenant un objectif.

Déconnexion du serveur

Encore un coup des chinois du FBi et de Manuella la bossue pour qu'on retourne au bordel !

Ca faisait longtemps que j'avais pas survécu  ;

PArtie sympa, merci aux  ;bluefor et aux  ;redfor

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Rapport LOulOo, sniper M107 squad Echo sous les ordres de John Rambo.

Alors moi c'est très simple, ce fût une soirée inoubliable   ;

On démarre au spawn, mon chef me dit allez mon gars on y va à pied, y'a plus de véhicules.

Nous v'là partis et à peine à la première colline John Rambo me dit d'aller voir sur la crête s'il y a du monde, je m'exécute et boom je me prends plusieurs tirs dont le 3ème qui m'est été fatal. (j'étais pourtant caché dans les fourés...)

La mission a bien dû durer 30 secondes pour moi  

on fera mieux à la prochaine.  :co

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Abalam, chef de char T90 (merci, ça change un peu des BMP3  ;up)

1h10 à attendre en temps que joker entre à l'ouest d'Iguana. Quelques tracantes sur un UH60 qui passe au dessus de Cayo (trop haut pour les reflekx de mon T90 qui seraient bien passé au travers des leures) mais rien de plus.

C'est enfin mon tour de jouer, je passe sur les puits de pétrole en cours de reprise, lache vite quelques frags sur un des puits où un ricain aurait été vu. On me signale un peu tard deux autres à l'ouest mais je n'arrive pas a les voir. Ayant peu de temps pour bloquer une hypothétique attaque finale des M1A2 sur Iguana, et voulant y aller en prennant mon temps, je laisse tomber et suis le talweg au nord de Cayo, passe la station essence, le tout caché des yeux du Buzz en embuscade dans les hauteurs.

J'arrive en vue de Dolores et c'est le crash serveur. Dommage, je partais seul en T90 contre 4 M1A2 plus ou moins endommagés, et j'y croyais sérieusement...

Au moins j'ai survécu...

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MDR Dingchavez !!! Super RAA  ;lo ;lo ;lo

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RAA  sergent major Hoax gunner Mi24

"Prêté avec l'aimable autorisation de Fuchs" telle était la phrase qui figurait sur le petit carré de tissus qui avait était cousu avec bienveillance et maladresse sur ma combinaison d'hélico. Après des négociations tumultueuses mon maître pilote attitré avez consenti de me laisser partir avec Hedo.
« tu verras, il est rapide, précis, sécurisant, une machine de guerre...
-   ok patron et Hédo il est comment sinon ? »  baffe, baffe

Sur ces marques de tendresses viriles nous nous quittons, la silhouette de Fuchs s'éloigne dans le soleil levant rougeoyant... je serre les dents et me mordille l'intérieur de la lèvre pour ne pas chialer et ne pas me jeter pour m'accrocher au bas de sa combi méticuleusement repassée et qui épouse parfaitement son corps...

Hédo m'annonce que nous volerons avec un mi24...wwwooouuu  j'entame une danse de la joie...  par contre au niveau missile c'est du shturm et là c'est de suite moins drôle. Il faut  guider le missile, ça suppose de rester immobile un looooooong moment, d'être suffisamment près pour distinguer le véhicule ennemi, ne pas se prendre une poussière dans l'oeil, plein de conditions qui me laissent entrevoir un avenir à court terme et plutôt de couleur sombre...


La nuit est tombée, postés à coté de notre Mi nous observons la cote de Sarahni, les premières lueurs de la bataille illuminent le phare d'Iguana... l'attaque des Bluefor est fulgurante mais les copains semblent avoir stoppé net la progression ennemie.
Bloody nous annonce que Tora demande un appui aérien pour traiter les abrams.
Nous voilà en partance pour la haute mer, les contacts sont à notre Nord, nous avançons doucement, mais rien à faire, impossible d'avoir un visuel sur ces satanés blindés... c'est très gênant pour des missiles que l'on doit guider sur cible...tout à coup un bruit assourdissant, un voile rouge devant les yeux...


de Hédo: bah vala rien à ajouter...c'est trop de la bombe me..e les shturm   ...juste bon à déssoudé des mobylettes...et encore des vieilles motobécane à 30km/h, pas des 103 SP

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RAA Sergent Ricco équipe Konkurs
avec Gunner Baba et Gonzalo Pedro de Suza

Faut-il que les énergies fossiles soient en raréfaction (ma minute écologique) pour que les blues s'acharnent, malgré les nombreuses pertes, à essayer de nous déloger coûte que coûte ? Mes Kamarads et moi, depuis plusieurs semaines, devons faire face, nuits et jours, à des raids incessants dans la région de Cayo.
Cette fois-ci, ils tentent le coup à la tombée de la nuit, je suis affecté de nouveau avec BaBa qui, sur la fois précédente, n'avait pas hésité à m'envoyer au casse-pipe en prétextant que j'allais m'amuser^^.
A peine en place, BaBa voit du mouvement et commence à tirer, je m'applique alors à remplir ma mission, c'est à dire faire le mulet avec des aller-retour incessants entre l'uaz et le konkurs pour approvisionner le monstre (le konkurs, pas BaBa).
Dans les petits instants de répit, je scrute nos arrières et observe la progression d'infanterie près des puits de pétrole.
Mais les choses s'accélèrent entre Dolorés et Parato et nous avons l'ordre de nous déplacer vers la partie chaude de la map.
BaBa prend l'uaz et me laisse en plan, à pied, avec Gonzalo qui ne parle pas un mot de russe, je cours donc après le nuage de poussière et de fumée,... j'avais heureusement, au préalable, remis les munitions qui pèsent un homme mort dans le véhicule.
Arrivés sur place, nous spottons les environs, et BaBa, avec son oeil d'aigle, repère le manège des blues, les empêchant de progresser vers Iguana.
Nous passons notre temps à s'user les pupilles pour contrecarrer les essais d'incursion des M1.
Et là, nous pouvons remercier la divine providence ; après une conversation avec Abalam sur le savoir faire des Cubains, BaBa décide de confier, à Gonzalo, le tripod ; celui-ci nous serinait (dans un mélange d'espagnol et de mérovingien) que, dès le berceau, on leur apprenait à se servir du bouzin, comme on en avait plein les corones, on le laisse faire pour rigoler un coup.
BaBa, à gauche, et moi, à droite, s'écartons un petit peu par prudence.
Tout à coup on entend des coups de feu à proximité, BaBa lance des insanités et fait crépiter son ak...?..."deux fs ! la vache ! (^^) ils ont failli nous avoir !"
Après constat, ils n'étaient vraiment pas loin ces yankees, ils avaient du confondre notre emplacement avec celui d'un retranchement avec bac à sable.
La suite sera brève, on nous signale que Xcite s'est tordu la cheville à quelques centaines de mètres de notre position, et puis, à force de manger de drôles de trucs dans ce pays, nous finissons tous dans un moment de léthargie.

Merci BaBa, tu nous a sauvé la vie. Depuis Gonzalo n'arrête pas de lui cirer les pompes et moi je ne lui en veut plus de m'avoir envoyé, la dernière fois, dans un traquenard.

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RAA  Cadet Sergeant Tarmak, second du 1er VDV

Après une nuit de folie passé à Tibéria à picoler et à bouffer la moule de....euh.....la paëlla de Mafalda, nous voici arrivé à Parato (rien à voir avec Tibéria...).
"Terminus, tout le monde descend !" nous lance Tora notre CDG.
Une fois débarqué, une partie du groupe se met en position pour "écrêter" et shouffer au nord pour détecter d'éventuel ennemi alors que les 2 T72 se positionnent.
A peine le temps de m'équiper de mon RPG-29 que le T72 de Bengrunt commence à faire feu.

...la nuit va être longue.

Maintenant c'est sûr, notre groupe a été repéré et nous essuyons des tirs très nourris depuis la plage au nord.
On se fait pilonner par 3 M1...et notre espérance de vie chute à très faible.
"A couveeeeeert! " nous crie Tora.
Lors de chaque tirs des T-72, on perd 20 Db à chaque oreille mais on s'en fout on aime ça  ;f
Un vrai duel de chars s'engage alors mais hélas Letigre est obligé d'abandonner le sien, touché de plein fouet.
Bengrunt donne alors le tempo et distribue du HEAT à "qui n'en veut".

Rassemblant notre courage, nous partons, Edd et moi même a l'assaut des M1, qui ne sont plus qu'à quelques centaines de mètres.

Arrivé à environ 200 mètres des blindés, je décide de tenter ma chance!!
Le position n'est pas facile, seul le tourelleau dépasse de la bute de sable; j'épaule mais la 1er roquette passe juste au dessus....la deuxième sera la bonne et viendra taper en plein dans la tourelle.

J'apprends en même temps que Tora et le reste du groupe viennent d'arriver sur le port sud de Dolorès et subissent des tirs intense.

Il faut les rejoindre mais Edd est introuvable! Putain de vignes!!

Allez j'me lance, je fonce alors en direction du nord rejoindre les camarades lorsque je tombe nez a nez avec un humvee.
Mauvaise réaction de ma part, j'essaie de voir si y'a du monde à l'intérieur, mais étant trop statique, je suis touché par une rafale, une violente douleur dans la cuisse gauche, je fais demi tour et 10 mètres plus loin je m'écroule comme une merde...

Douleur intense, vagues souvenirs d'enfance.....les quiches de tatie Toto défile devant moi...

.......Et puis cette sensation de piqûre dans ma cuisse, Edd vient de m'administrer une dose de morphine.

Nom de Zeus, que c'est bon !!!

Aprés un bandage rapide pour arrêter le saignement, je continue ma progression en espérant que Edd me colle au train.
Tout en boitant, j'apprends à la radio que le reste du groupe a succombé.

J'y suis bientôt, il faut que j'y arrive......pour le groupe.
Aprés avoir tirer sur un Blue quasiment à bout portant, je me réfugie dans la première maison et j'attend Edd.
Mais impuissant, j'assiste par radio à ces derniers instants.....

Il est encerclés, trop d'abrams, pas assez de chance...paix à son âme.

Vous connaissez la fin, une attente stressante dans la zone sud de Dolorés qui basculera in extremis juste avant la déco.

Edd..ce RAA est pour toi  ;up

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Section delta : opération aéroportée dite du "5juin 45 bis"

Parachutes enfilés, armes nettoyées et prêtes, nous décollons tranquillement a bord de notre transport aérien qui nous amènera jusqu'au casse pipe.
Rapidement nous prenons de l'altitude afin de préparer notre saut, nous arrivons enfin sur zone et là l'enfer se déchaine d'abord gentiment puis d'une maniere plus alarmante les tirs commencent a claquer partout sur la carlingue alors que l'on nous avais assuré un vol sans vomis.

Et là alors que la lumiere de saut n'était pas encore passée verte l'annonce d'un "MISSILE INCOMING" nous fait immédiatement quitter l'hélico "arf on va encore devoir marcher on est pas du tout sur la zone de largage". S'en suit une descente rapide cheveux au vent et dent blanches comme tout bon delta force qui se respecte avant ouverture du parachute à une 100aine de mètres du sol.

Regroupement rapide pres des derrick, après en avoir capés quelques un nous commençons enfin a avancer quand un bmp apparait devant nous, un m136 reglera rapidement son compte mais par contre l'alerte a été donnée à Cayo et ses communistes commencent a nous canarder, heureusement rapidement un soutien d'obus de 120mm salvateur règle le problème avec un fabuleux feu d'artifice en réduisant le batiment sur lequel ils étaient perchés "apu méchants"

En bonds successifs nous rejoignons rapidement le seuil de la ville sous les crépitements de quelques armes automatiques mal entrainées (ils ont pas les dents bien blanches comme nous c'est pour çà)
Là on mine rapidement la pompe à essence et l'on contourne la ville afin d'atteindre le centre ville, mais de vils péons étant a tibéria avaient visiblement bien astiqués leurs NVG et commencent à nous engager de loin à l'arme lourde sans heureusement nous faire trop de dégats. Notre avance continue encore jusqu'a hauteur du chateau d'ou ou apres l'explosion de la station essence une grenade fatale met fin à notre mission d'infiltration qui bien que courte à été vraiment extremement intense !!!

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Latrufe CDE du Groupe Bravo , CDG Panther .

Alors il a plus long a ecrire le titre que de faire un resumé qui va etre tres court.

Juste le temps de dire bonjour au groupe que nous somme en haut d'une petite colline .

Une pharse dans les ecouteurs que les bidasses n'aiment pas entendre " Un T80 a 100metres  droit devant et en plus il vient sur nous ". Tir sur notre position . Fin de la partie qui sera pour moi la plus courte de ma carriere a L'ofcra  , 30s montre en main ;ontatend
J'ai un record perso , le premier en canal ghost 8)

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J'ai un record perso , le premier en canal ghost 8)

dire que j'ai râté ce record d'à peine 10 secondes ! 

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Le record toutes catégories est détenue par le groupe de FS de Centaure II qui a été pulvérisé par un obus d'artillerie de 122mm en 10 secondes de jeu  ; ! C'était il y a un an !  :co

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Rapport du Caporal Chef Bengrunt, Appui blindé T72B (modèle 1982, tuné avec les néons rouges sous la carlingue) du 1er VDV commandé par le Colonel Tora.

C'est après une bonne grosse cuite d'anthologie à la Vodka avec mon compère Letigre que nous nous retrouvons à bord de nos T72 respectifs pour supporter l'effort de guerre du 1er VDV de Tora, alors déployé dans la petite bourgade côtière de Parato. A à peine 500m au Nord-Est de nos positions : Dolores, fief Bluefor récemment conquis. Le Haut Commandement estime qu'il est probable qu'une attaque en force vienne directement sur nos positions pour tenter de conquérir la ville d'Iguana.

Et le Haut Commandement ne s'était pas trompé ! Pour un fois, ils avaient du forcer un peu moins sur la bouteille que nous. Une fois installés dans nos blindés, Letigre entreprend de tondre la pelouse (ça pousse dru dans ce coin là) afin que notre infanterie puisse y voir quelque chose sur la crête. Pendant ce temps là je me met en position derrière une maison. Mon flanc est en protégé et je surveille attentivement la crête au nord de Parato.

Au bout de quelques minutes, nous repérons de l'infanterie sur la crête, probablement attirée par l'odeur de l'herbe fraîchement coupée (oui oui ça donne une odeur champêtre qui attire aisément le bluefor un peu trop citadin). Par réflexe je l'avoine avec ma mitrailleuse de chef de bord. C'est que ça tire fichtrement bien ce truc là. Il tombe au sol. Quelques instants plus tard, je fais une sortie de derrière mon abris pour scruter rapidement la plage à l'est. Immédiatement l'Abrams d'Ashka apparait sur mon radar. Je tire un obus flèche par pur réflexe. Je sais pas si je l'ai touché et je m'empresse de signaler le blindé à Tora. Letrigre en repère aussi un de son côté : nous avons au moins 2 Abrams sur le dos qui semblent progresser sur nos positions par la plage. En revenant sur ma position abritée je repère un bleu qui traine le corps du soldat que j'avais abattu sur la crête. Je lui envoie une volée mais je suis pas sur de l'avoir touché. Pour assurer le coup je passe en tireur et recharge les obus frag. Puis j'en tire plusieurs d'affilée sur la crête et lâche des salves de coaxiale pour "faire croire au nombre" comme ils nous ont dis au Haut Commandement.

S'en suit une bataille acharnée entre blindés sur Parato. Le T72 de Letigre se prendra malheureusement un obus et il devra abandonner son véhicule. Les bleus finiront pas détruire l'engin vide, et là grosse galère pour moi, étant à proximité, le feu m'éblouit complètement avec mes VN. Je n'y vois quasiment plus rien et je me rend compte qu'on vient de faire sauter la maison derrière laquelle je me planquait. Gros coup de flip, j'engage une manœuvre de recul stratégique à l'aveuglette. Je gueule comme un putois dans le TS que je suis complètement aveugle, que j'ai 3 contacts radar ennemis sur la plage et que ça chie grave. "Bougez vous je recule!".

Après moultes entre-chocs avec les bâtiments de Parato j'arrive à me remettre derrière une autre habitation. Je reprend mes esprits et engage à nouveau les chars ennemis. Bizarrement, ils semblaient réticents à approcher, surement à cause du Konkurs de Baba qui devait leur en faire voir de toutes les couleurs. J'en profite donc pour leur lâcher quelques pruneaux, au jugé. C'est à ce moment là que j'aperçois distinctement le char de Buzz, derrière quelques rochers. Pour moi, la cible est tentante.

Étant tous deux derrière des protections, un échange de tirs de Boris (i.e. Bras cassés) commence : je vide ce qu'il me reste d'obus flèche, pas moyen de le toucher. Visuellement, je vois bien les obus toucher sa carlingue mais en fait ils devaient être stoppés par les rochers. Tant pis, je switche en HEAT, en balance quelques uns sur Ashka, surement sans succès, et me déplace plus au sud vers le bord de la plage, où trône une petite bicoque. Je m'en sert de position de tir, mais pas moyen d'avoir un lock parfait. Une fois encore ma protection de fortune succombe aux tirs ennemis. Je bouge encore de position et retourne m'enfoncer plus profondément dans la ville.

Deux maisons détruites plus tard, mon char est jaune et mon tireur KO. Je le signale à Tora, il m'indique qu'on tiendras pas longtemps Parato comme ça, sous ce feu nourri et décide de nous envoyer attaquer Dolores afin de les surprendre et les repousser dans leurs défenses. Ni une, ni deux, je passe en conducteur et avec mon T72 rutilant je fonce par la route de Parato sur Dolores. J'ai le pied au plancher, mon tireur étant down je n'ai aucune possibilité de me défendre. Mon objectif : la zone nord, le camp militaire de Dolores. Je rentre dans la ville et passe le premier pont à 80kmh, tel le fou du volant que je suis, j'enfile le dernier litron de vodka qu'il me reste, et continue mon chemin.

Là horreur, un Hummer me barre la route! De loin et de nuit, impossible de distinguer son armement, mais une chose est claire, y a une tourelle et si c'est un TOW ou un Mk19 je suis mort. Je décide donc de réagir intelligemment et fonce dedans comme un bourrin. Le choc est rude, le Hummer finit 20m plus loin, je suis stoppé net dans ma lancée (oui je trouve aussi ça bizarre avec mes 50t) et mon IA en commandant de bord lui allume la gueule à la 12.7. Le Hummer prend feu et je continue mon chemin.

Arrivé dans la base militaire je ne vois aucun contact ennemi, mais je suis conscient que ma petite entrée en ville n'est pas passée inaperçue. Pour moi, les Abrams sont sur la plage, la priorité est donc de tenir la zone contre l'infanterie ennemie. Je passe en tireur, recharge les obus frag qui me reste et met une IA valide en tireur, je passe en commandant. J'ai donc mes deux postes de tir opérationnels mais ma dernière IA étant toujours dans les choux je n'ai aucune possibilité de faire mouvement. Avec mon blindage salement amoché, je sais que même un M136 mal placé réduirait à néant toutes mes ardeurs.

Et là, quel ne fut pas mon regret d'avoir chargé les obus frag... Vers l'Église apparait l'Abrams de Buzzbizard. Je lui tire un frag pour la forme, il le prend de plein fouet mais ça ne semble guère l'inquiéter. Je repasse en conducteur le plus vite possible et commence à reculer. Mais c'est trop tard.

Le choc est rude. Je brule ...




By bengrunt at 2009-06-25

[Cirav]

belle soiree en perspective !
degagé des obligations familiales et professionnelles c'est le coeur vaillant et l'esprit detendu que j'entame ma mission.
;up
tel un bleu optimiste et plein elan, je fonce tete baisse avec davnou en eclaireur de notre unité, et n'ayant peur de rien c'est en haut de cette crete que nous sommes fauché apres quelques minutes de jeu (voir quelques seconde ...) .... merci ben
mon epouse, mes enfants te remercient de m'avoir permis d'etre aussi vite a nouveau a leurs cotes ,,, ;b
Davnou, tu crois que ca existe une medaille pour les couillons qui vont au casse pipe et se font tirer en moins de trois minutes de jeu ...