Suite à l’attaque informatique massive ayant visé l’Estonie en 2007. Les différentes grandes puissances ont compris l’importance qu’a pris lecyberespace dans les enjeux internationaux et les conflits armés. De fait tous les états ont maintenant investi dans des capacités de lutte informatique offensive (LIO). Les USA et la Fédération de Russie sortant,comme d’habitude leur épingle du jeu grâce à une anticipation précoce et une expertise de longue date.

La lutte informatique (aussi nommé Cyberguerre) est un champ d’affrontement très intéressant: la dissimulation des traces est aisée, l’identification des acteurs opaques, les coûts des opérations sontréduits et il est possible d’attaquer n’importe quel adversaire directement sur son territoire sans effectuer de manœuvres militaires.

En 2012, en réponse à la divulgation d’information sensibles par des groupes de pirates vraisemblablement affilié au FSB (principalement FancyBear et Cozy Bear) les USA ont renforcés leurs moyens d’interception de signaux. Leur base principale est située sur l’île de Napf.

L’île possède la particularité d’être très bien placé pour intercepter les signaux de basse fréquences qui sont émis par les Russes depuis l’enceinte de Kaliningrad. L’Estonie à également une longue tradition dans l’interception de signaux et la guerre électronique: c’est depuis ce pays que les Soviétiques interceptaient la majorité des communications militaire de l’autre côté du rideau de fer.

Depuis l’intégration de l’Estonie au sein de l’OTAN, les installations militaires de Napf sont mises à disposition des Américains qui peuvent ymener des opérations depuis la partie Estonienne .

Fort d’une ancienne tradition russe, le Kremlin voit Napf comme son pré-carré ou il peut également stationner des troupes. Pour ce faire, les Russes exploitent un flou juridique dans le traité qui rendait l’Estonie indépendante lors de la chute de l’empire soviétique.

Ce stationnement de forces russes et Américaine sur le même territoire n’est pas prompt à apaiser les tensions dans la mer Baltique.Paradoxalement, les deux camps utilisent cette proximité pour en tirer un avantage: il est bien plus simple d’intercepter des signaux électroniques et de mener des opérations cyber: le câble sous marin reliant Napf au réseau internet mondial est unique. Toutes les connexions(en dehors des réseaux militaires), provenant de la partie russe ou Estonienne transitent vers le même canal, rendant très difficile l’attribution d’attaque.

L’île est devenue le paradis pour tout hacker qui se respecte et chaque camp y a installé ses régiments spécialisés: des éléments de la 780thMilitary Intelligence Brigade pour les USA et des sections de la Spetssviaz Russe. Outre les forces militaires, chaque camp tolèrent des pirates identifiés comme «indépendant» et des sociétés militaires privées spécialisée dans la LIO sont également installées, chacune agissement opaquement pour le compte d’un camp.

Toutefois, les choses changèrent en 2013. Une attaque ayant visé des systèmes vitaux aux USA a réussie à être contrée, les traces ont été récupérées et les analyses forensic ont démontrés que le mode opératoire était très (trop) ressemblant à la marque d’un groupe de hacker russe.

Les investigations continuèrent jusqu’à que la DRM intercepte un message téléphonique: le hacker en charge de l’opération se ventait auprès de sa petite amie en voyage à Paris des résultats de son piratage et de la rémunération très élevée que lui avait offert le FSB.

Les Français, possédant une longue histoire dans la collaboration au sein de l’OTAN avisa l’administration américaine de sa découverte tout en fournissant l’enregistrement audio, très explicite.

Les USA, trop content de pouvoir exploiter cette information, ont sommé la Russie de rendre des comptes. La Russie, fortement décrédibilisée surla scène diplomatique n’a pas répondu.

Face à ce silence, les USA ont décidé d’exploiter cette faiblesse temporaire afin de réduire au silence les opérations cyber sur l’île de Napf en lançant une opération militaire, officiellement pour traquer etr écupérer le groupe de pirates responsable de l’attaque.Les Russes, nullement impressionné, mettent en alerte toutes leurs unités militaires stationnées sur l’île.

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